Gogoro lance (enfin) son vélo électrique Eeyo 1s en France

15 octobre 2020 à 13h22
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Gogoro Eeylo © Gogoro

Gogoro s'est fait attendre. La firme taïwanaise, qui s'est fait connaître en Asie grâce à ses scooters électriques, débarque enfin en Europe. Mieux : elle arrive sur ce marché en commençant par la France, par la biais d'un nouveau produit : le Eeyo 1s.

Ce n'est pas un scooter, mais bien un vélo électrique que commercialise Gogoro dans l'Hexagone dès ce jeudi 15 octobre. Un deux-roues de moins de douze kilogrammes, avec un moteur électrique de 250 watts et une batterie de 124 Wh. Pour un prix... salé.

Une arrivée très attendue

Dès le mois d'avril, Gogoro teasait l'arrivée de sa gamme Eeyo sur les réseaux sociaux. Nombre des connaisseurs de la firme s'attendaient à un scooter électrique, véhicule qui fait la renommée de la start-up en Asie. La firme, fondée par deux anciens designers de HTC, a lancé en 2015 ses premiers scooters avec succès. À Taïwan, ils ont également développé un
réseau de changement de batterie rapide, « à la minute » qui connaît un grand succès. Enfin, en Europe, on connaissait déjà Gogoro pour les scooters en livre service COOP que l'on pouvait louer à la demi-heure à Paris jusqu'en novembre 2019.

Mais cette fois, c'est vers le vélo électrique que s'est tournée Gogoro. Le premier modèle, le Eeyo 1s, est disponible en France dès aujourd'hui à Paris. Il peut être acheté à la Fnac, Darty ou Les Cyclistes Branchés. Dans les prochains mois, la firme prévoit de lancer le modèle Eeyo 1 en France, en Belgique, à Monaco, en Allemagne, en Suisse, en Autriche et en République Tchèque.

Le Eeyo 1s, la légèreté en premier

Sur son site, Gogoro nous dévoile toutes les caractéristiques du Eeyo 1s. Celui-ci pèse 11,9 kilogrammes, moitié moins que la majorité des e-bikes disponibles sur le marché. Le Eeyo 1 pèsera un peu plus lourd, 12,4
kilogrammes.

Gogoro Eeylo © Gogoro

Ces deux e-bikes seront dotés d'un cadre monobloc entièrement en carbone. Le Eeylo 1s aura cependant une tige de selle, de roues et un guidon en fibre de carbone, tandis que la firme a opté pour de l'aluminium pour sa déclinaison à venir.

Pour obtenir cette esthétique minimaliste et fluide qui ressemble à s'y méprendre à un vélo classique, Gogoro a mis au point un système nommé
Gogoro Eeyo™ Smartwheel. Celui-ci est en réalité un boîtier ultra-compact logé sur la roue arrière dans lequel on retrouve la batterie, le moteur et les capteurs. Ce moteur électrique est de 250 W et la batterie de 123,4 Wh sur les deux modèles. Gogoro promet une autonomie de 64 km ou 90 km, en fonction du mode que l'on choisit (sport ou économie). Une recharge complète de l'Eeyo 1s prend 2,5 heures.

Disponible en blanc et mat argenté, l'Eeyo 1s est vendu actuellement à 4 699 euros. L'Eeyo 1 sera commercialisé à 4 599 euros en d'autres coloris, comme le rouge ou le bleu clair.

Gogoro Eeyo 1

Source : Techcrunch

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Commentaires (5)

ultrabill
Il était tellement attendu, houlala, ça en devenait insupportable. Et oui « enfin » il est là, à nous le vélo à 3 SMIC.
vbond007
Clair !<br /> C’est plus que le prix de la première voiture de ma fille, une clio avec 50000km au compteur ! (livrée à domicile et carte grise incluse )<br /> Y’a comme de l’abus tout de même.
CB7091
Ce qui serait intéressant ça serait d’expliquer comment cette marque de scooter fait beaucoup mieux que les marques historiques de vélo ?<br /> 11 kg, c’est le poids de la plupart des vélos non électriques vendus à des tarifs raisonnables… Là pour le même poids il y a un moteur et une batterie (les deux dans la roue arrière !!!)<br /> 123 Wh de batterie et une autonomie de 64 km ? le premier prix de décat à une batterie de 313 Wh et ne fait pas la moitié de l’autonomie (pour une même puissance de moteur mais un poids de vélo double forcément, mais généralement le facteur limitant c’est le poids du cycliste, pas celui du vélo…). La plupart des VAE actuels ont une batterie d’au moins 450 - 500 Wh… pour une autonomie annoncée équivalente au vélo présenté ici…<br /> Les points qui fâchent directement :<br /> un cadre en carbone (ou en alu, l’article n’est pas clair) sans tige pour lier la selle et le pédalier ? Le cadre a intérêt à être solide… Il faudrait se demander pourquoi ce n’est pas une géométrie qui est retenue sur les vélos classiques (alors que des géométries bizarres sont testées régulièrement)… Je pense qu’il doit y avoir une raison <br /> le moteur ET la batterie dans la roue arrière ? Il va falloir de bons mollets (ou une très bonne assistance) pour se mettre en route… et pour arrêter le vélo<br /> des freins à disques non hydrauliques sur un vélo à plusieurs milliers d’euros ? Bon courage… Il y en a sur les VTT premiers prix de décath mais dès le deuxième niveau de la gamme c’est de l’hydraulique (pour moins de 400€)<br /> Pour le rédacteur : Pour des prix équivalents, pourquoi ne montrez vous pas les vélos de chez Moustache ou de Lapierre ? Deux marques françaises qui sont reconnues dans le monde du vélo (mécanique et électrique). Pour le coup, quand ils sortent des nouveaux modèles, ils sont vraiment attendus
BricoleurDuDimanche83
Le design est TOP mais je me contenterai d’un décathlon moche abordable mais fonctionnel.
DAOV
4K € pour une chinoiserie même de 'qualité"… autant prendre un modèle conçu ET fabriqué en France.
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