Enquête – Fondateur du groupuscule Vengeance Patriote, il dirige notamment l'entreprise qui a aidé Stéphane Bourgoin, qui intervenait dans différents médias au sujet des serial killers, à faire disparaître de YouTube des vidéos dévoilant ses mensonges. Autour de lui, une myriade d’entreprises et d’associations gravitent.
En janvier 2020, tout s'est effondré pour Stéphane Bourgoin. Depuis 28 ans, il était « l'expert » des tueurs en série préféré des médias. À son actif, une quarantaine de livres et d'innombrables apparitions à la télévision, la radio et dans la presse écrite. Mais une série de vidéos réalisées par le collectif 4e Oeil va déboulonner l'idole.
Fruit d’un an d’enquête, celles-ci dévoilent les multiples mensonges du « spécialiste » : non, il ne détient pas les restes du tueur Gerard Schaefer ; non, il n’a pas interviewé Charles Manson ; non, il n’a pas arraché de confession au meurtrier sud-africain Stewart Wilken. Tout est visiblement faux, même l’atroce assassinat de sa petite amie aux États-Unis, crime qui l’aurait poussé à s’intéresser aux tueurs en série – le « mythe fondateur » de Bourgoin.
En mai 2020, il reconnaît finalement ses mensonges auprès de Paris Match. « Oui, c’est vrai. Quand je vous parle, je me dis que j’en ai dit des bobards. Quelle connerie », confesse-t-il. Mais entre-temps, la plupart des vidéos du collectif 4e Oeil ont été supprimées par YouTube, comme le relate Arrêt sur Images. Elles restent toutefois visibles sur le site internet du collectif, d’autres chaînes YouTube et plateformes.
« Les vidéos que nous avions mises en ligne ont été supprimées par Youtube suite à la demande d'une "legaltech" se nommant Eternos Corporation », nous explique « Valak », membre du collectif. « Youtube ne prend pas la peine de vérifier de qui viennent les demandes de suppression pour ce motif. Ils ne prennent pas le moindre risque. Sauf que de vrais avocats qui nous suivaient nous ont bien confirmé que nous utilisions le droit de citation », ajoute l’enquêteur en ligne. Peine perdue : « Malgré des démarches auprès de YouTube, nous nous sommes vus dans l'impossibilité de récupérer notre chaîne car elle n'était pas monétisée ».
Contacté par Next INpact, l’auteur à succès explique que, bien qu’il ait reconnu ses mensonges, « ces vidéos contenaient des informations erronées sur [lui] » et nous confirme avoir missionné une entreprise pour les faire retirer pour cause d’atteintes au droit d’auteur.
Stéphane Bourgoin avait relayé sur son compte Instagram, dans un post depuis supprimé, l’annonce par l’entreprise d’un live YouTube, où Eternos affirme assurer sa défense juridique. Un direct « catastrophique » selon l’auteur, qui nous dit avoir cessé toute collaboration avec Eternos dans la foulée.
Capture du compte Instagram de Stéphane Bourgoin
Personal branling
Un collectif d’enquêteurs indépendants, qui a pris contact avec nous, s’est intéressé à cette entreprise et nous a transmis le fruit de ses recherches, que nous avons vérifiées.
Utilisant des techniques d’investigation en sources ouvertes (OSINT), ces anonymes ont découvert que le dirigeant d’Eternos, Lucas Sztandarowski, est un militant de l’extrême droite la plus radicale. Un jeune homme de 24 ans qui dirige son propre groupe de « patriotes » (dont certains se réclament du nazisme) et se trouve lié à toute une galaxie de structures, de cette fameuse legaltech à un site qui vend des livres nazis (et pour certains interdits).
Pourquoi diable Stéphane Bourgoin a-t-il fait appel à « Eternos Corporation » pour défendre ses droits ? Peut-être parce que l’entreprise se présente comme la « best Europe legaltech » sur son site, où elle met en avant des références prestigieuses comme Yandex, HSBC ainsi qu'Amazon.
Interrogé à ce sujet par Next INpact, Sztandarowski affirme qu’il a été « approché par certaines personnalités, dont monsieur Bourgoin ». Pourtant, selon un mail que nous avons pu consulter, c’est bien lui qui a proposé ses services à Bourgoin pour la modique somme de 300 euros, « par respect envers votre travail » expliquait-il.
L’entrepreneur a assuré à l’auteur qu’il ferait supprimer « l’ensemble des contenus en ligne [lui] portant atteinte » et qu’il irait « sans aucun problème jusqu’à la suppression de [la] chaîne YouTube » de 4e Oeil. La star déchue des plateaux de télévisions se laisse convaincre par ce discours, d’autant que l’entreprise se veut une multinationale présente à Dublin, Luxembourg, Milan et Moscou... Impressionnant ? À première vue seulement.
Car ces adresses correspondent en réalité à des espaces de coworking ou des services de domiciliation d’entreprises, voire même à… un simple café. Ce que reconnaît Sztandarowski, « on a peur de se faire envoyer des choses qu’il ne faut pas. Avec les grosses entreprises, il y a parfois des règlements de compte à coups de détectives privés », assure-t-il. Curieux. Avec son site en plusieurs langues, sa prétendue implantation internationale et ses références prestigieuses, Eternos coche bien toutes les cases de la grosse boîte.
Mais ce vernis cache un certain amateurisme qui saute vite aux yeux, par exemple au visionnage des clips promotionnels mis en ligne sur la chaîne YouTube (quasi vide).
Outre une réalisation approximative, les gros buildings de verre et d’acier, cadres débordés et autre matériel se voulant high tech mis en avant sont en réalité presque tous sortis de banques d’images. C’est car « les bureaux de juristes avec des dossiers partout ne sont pas très esthétiques » nous explique Lucas Sztandarowski…
Parmi les détails qui sont même franchement risibles, l’insertion de ce qui ressemble fort à une tentative d’image subliminale dans une des vidéos (voir ci-dessous). Ou ce passage représentant une recherche Google au nom de l’entreprise (un classique pour inviter le spectateur à visiter le site corporate) dont il a fallu flouter les premiers résultats proposés (un historique mal effacé ?).
Par ailleurs, d’après les comptes d’Eternos, auxquels nous avons pu accéder, son chiffre d’affaires est très faible.
Derrière Eternos, une nébuleuse d’étranges business
La société n’en est pas à son premier méfait : en juin dernier, elle avait cherché à faire supprimer une vidéo du youtubeur Sylvqin, qui enquêtait sur la chaîne « Le lama fâché », spécialisée dans les vidéos de « top ».
« Nous avons reçu une mise en demeure en de la part de Lucas S., se revendiquant juriste d'Eternos Corporation, censé représenter les intérêts de la société détenant Lama Fâché. […] Notre conseil légal a pris contact avec Eternos pour régler ceci à l'amiable et demander des justificatifs sur le mandat de Monsieur Lucas S., mais celui-ci ne nous a jamais répondu », explique-t-il à Next INpact.
La vidéo écope pourtant d’un strike. Le vidéaste adresse à YouTube une défense tenant en six pages, et la vidéo reste en ligne. Eternos était-il vraiment mandaté par Le lama fâché ? « Nous n'avons jamais reçu les preuves demandées par notre conseil légal à Eternos Corporation. Nous avons pris contact avec les propriétaires de la chaîne le Lama fâché […] mais ceux-ci n'ont pas (encore ?) répondu. Cependant […] les conditions de strike Youtube précisent bien que seules les personnes identifiables OU leur représentant légal peuvent remplir une demande de strike », poursuit-il. Un peu fragile pour le big boss d’une « multinationale ».
Car, sur son portfolio en ligne, Lucas Sztandarowski se présente comme « ⚖️Juriste / 🏦Trust fund manager 📖Auteur / 😇Business angel » et comme le fondateur de nombreuses autres entreprises et associations. En 2016, il a ainsi créé Cyber Défenseur, site d’information et maison d’édition. En 2017, il a reçu le prix du « meilleur cyberjuriste » de l’association Cyberjuristes. Une structure liée à Lucas Sztandarowski et qui affiche parmi ses « meilleurs partenaires et sponsors » Eternos Corporation et Cyberdéfenseur.
Toujours selon son portfolio, Lucas Sztandarowski rejoint Eternos Corporation comme « directeur informatique » en 2017 et est « élu PDG à l’unanimité » par le conseil d’administration un an plus tard. En 2019, il crée en outre le trust Acinonyx Invest, une structure basée au Belize qui propose de l’optimisation fiscale (et a créé une agence web).
« Patriote français, vous trouvez que l’Etat emploie mal l’argent de vos impôts ? La solution est l’optimisation fiscale patriotique » : vante Acinonyx, qui dit recourir à un « paradis fiscal » et à des « sociétés-écrans ». Interrogé par Next INpact, Sztandarowski assure que tout est légal, même si « les autorités françaises ne nous voient pas forcément d’un bon œil ». L’adresse indiquée correspond à ITSL, qui propose de la domiciliation de trusts au Belize.
Derrière les affaires, l’extrême droite radicale
En faire beaucoup semble être la marque de fabrique de Lucas Sztandarowski. Aurait-il la folie des grandeurs ? La question se pose à le lecture d’une page Wikipédia, refusée, sur le jeune homme qui a été publiée sous le pseudo « Marah-Scalha Fortiplèbe », utilisateur enregistré qui se présente comme « une jeune littéraire de 20 ans environ » et qui n’a pour seule autre activité que d’avoir enregistré une image (le « blason de Lucas Sztandarowski », que le jeune homme et sa compagne utilisent à l’occasion sur les réseaux sociaux).
Outre que ce profil correspond à celui de son épouse, Léopoldine M., la page Wikipédia en elle-même fourmille de détails personnels qui ne peuvent a priori être connus que du couple ou de ses proches : date de mariage (« le 19 décembre 2019 avec Elisabeth de Saint-Juste », le pseudo utilisé par sa femme), hobbies, etc. Mais aussi nombre d’informations pompeuses aux sources farfelues, partiales ou détournées.
Ce Compiégnois de naissance se « prépare » aussi à des lendemains moins roses : ancien militant – déçu – de l'Action française, il n’envisage l’avenir qu'à travers « l'effondrement » qui viendrait, cher aux collapsologues. Pour cela, il a réuni autour de lui un groupe de plusieurs centaines de jeunes « nationalistes et patriotes » disséminés un peu partout en France (mais aussi à l'étranger) connu sous le nom de Vengeance patriote.
Un groupuscule d'extrême droite qui semble avoir pour ambition de devenir une organisation quasi-milicienne et sur lequel StreetPress a récemment enquêté, évoquant le chef du mouvement comme un certain « Lucas S. ». Nous avons pu confirmer qu’il s’agit bien de Lucas Sztandarowski.
Interrogé à ce sujet, Stéphane Bourgoin dit « totalement ignorer » l'appartenance du dirigeant d’Eternos à l’extrême droite radicale et assure que s'il en avait eu connaissance il n’aurait jamais collaboré avec lui. « J’ai toujours voté à gauche, je n’ai rien à voir avec ces gens-là », assure-t-il.
Sur le serveur Discord du groupuscule, Sztandarowski se fait appeler « Maître de Saint-Juste » alors que sa compagne utilise directement l’un de ses alias : « Elisabeth de Saint-Juste ». Tous deux utilisent comme photo de profil un faux blason « qu’un ami royaliste aurait créé pour eux » selon la jeune femme et que l’on retrouve associé au compte Twitter « Lucas de Saint-Juste » qui se décrit comme « Juriste » à Eternos. Interrogée à ce sujet, l’organisation Vengeance Patriote dit ne pas avoir de chef et ne vouloir communiquer l’identité de ses membres.
Lucas Sztandarowski revendique dans la vidéo « FAQ de Vengeance Patriote », disponible sur YouTube, avoir donné à « son groupe une dimension internationale, plus survivaliste et plus défensive » et dit lui avoir inculqué une formation « paramilitaire », bien que composé « de gros bourgeois à la base ».
Il prévoit aussi des formations au tir en Pologne avec le stage Hussard, couru des militants d’extrême droite, et en Afrique du Sud, pays reconnu en matière de formation au combat. Selon celui qui se fait appeler « commandant », il faudra que ses troupes soient prêtes « à prendre les choses en main et à faire ce qui doit être fait » lorsque surviendra l'effondrement de la société. L’individu, qui imagine son groupe comme l'avant-garde pour « démonter la République », revendique en outre se « sentir dangereux pour le système ».
À Vengeance Patriote, on est ouvert d'esprit quand il s'agit de ratisser large au sein de l'extrême droite radicale pour grossir les rangs. Ainsi, le chef ne voit pas d’inconvénients, bien qu'il s'en défende, à intégrer des individus se revendiquant du « national-socialisme » et même à leur donner le « commandement » d'une émanation régionale de VP, comme c’est le cas en Bretagne selon le site du groupe :
« Le chef est nat-soc [nazi, ndlr], mais l’équipe est ouverte aux patriotes de tout bord » précise la description de la section bretonne de Vengeance patriote, sur le site du groupe. Pour autant, Lucas Sztandarowski ne souhaite pas mettre tous ses œufs dans le même panier : le renversement de la République oui, mais sans danger pour le business. « J'ai des sociétés en Irlande et au Belize pour éviter d'avoir à payer des impôts à la France et pour que ma famille puisse s'y réfugier pendant que je continue le combat en France ».
Quant à savoir s'il est bien le chef de Vengeance Patriote, « il faudra demander à Vengeance Patriote » nous répond-il, disant connaître ce groupe seulement par « ce qui en a été dit dans la presse ».
Faille d’Opsec
L'un des business les plus sulfureux auquel il est rattaché est présenté comme une banale maison d’édition : Bibliothèque dissidente. Une boutique en ligne qui édite et propose des livres principalement nazis ou fascistes parfois interdits en France, à l’image du manifeste de Brenton Tarrant (auteur de l’attentat de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, 51 morts le 15 mars 2019), Les Carnets de Turner, Mein Kampf ou la Doctrine raciale de la SS...
Cette caverne d’Ali Baba d'extrême-droite radicale - qui représente la grande majorité du catalogue - est présentée comme « une filiale du groupe béliziano-grec Acinonyx ». Le site est d'ailleurs couvert par le système « Protect my copyright », une solution de protection des téléchargements illégaux développée par la société... Eternos (qui a été récompensée par un prix de Cyberjuristes, forcément).
Interrogé à ce sujet, Lucas Sztandarowski feint de « découvrir ce site » et dit ne pas « vraiment » y voir « de livres interdits » ou en tout cas « rien qui enfreigne la loi française ». Il concède toutefois : « certes Acinonyx doit avoir un lien avec cette maison d’édition qui a l’air polémique ».
Un demi-aveu qui a tout de l’euphémisme. Nous avons en effet découvert que toutes ces structures – Eternos, Acinonyx invest, Acinonyx web agency, Cyberdéfenseur, Cyberjuristes, Bibliothèque dissidente, Vengeance Patriote – utilisent le même identifiant Google analytics (« UA-85636505 »), visible dans les codes source des pages.
« Une erreur de débutant… ou de feignant », glisse à Next INpact un spécialiste, qui constate à l’inverse que les autres basiques de l’anonymisation sont toutefois respectés (DNS Cloudflare, hébergement à l’étranger, etc). Une faute grossière en tout cas car, grâce à cet identifiant, nous pouvons lier Lucas Sztandarowski à ces sites et d’autres encore, comme Protect My Copyright. Sans oublier l’étonnant « North Korea giftshop », un site anglophone de dropshipping qui vend des souvenirs et de la propagande à la gloire du régime dictatorial et sur lequel apparaît un lien de renvoi vers un seul site français : Bibliothèque dissidente. Le monde est décidément petit…
Contacté, Lucas Sztandarowski se justifie par le fait que les sites ont tous été développés par Acinonyx Web Agency, et ne souhaite pas en dire plus afin de préserver la confidentialité de ses « filiales et clients ». Outre qu’il tente ici de noyer le poisson (tout en concédant travailler sur des projets sulfureux), cette défense ne tient pas notamment car il est lui-même derrière cette agence web.
Mais aussi car l'ID Google analytics identifié par nos soins apparaît en 2016, soit des années avant la création d’Acinonyx, sur l’url « https://cyberdefenseur.com » et est toujours présent sur ce site « fondé par le juriste Lucas Sztandarowski » dixit sa présentation en ligne. Puis l’identifiant est réutilisé, entraînant la création de nouvelles déclinaisons (UA-85636505-x, ou « x » indique l’ordre de création de ces variantes) au fil de la mise en ligne de nouvelles plateformes qui forment aujourd’hui la galaxie dont le jeune homme est le centre de gravité.
Il apparaît à l’issue de cette enquête que Stéphane Bourgoin n’était vraisemblablement pas au courant des activités politiques de Lucas Sztandarowski et que leur collaboration, qui a abouti à la suppression des vidéos de 4e Oeil corporation sur YouTube, a été brève. Reste qu’elle aura permis de faire la lumière sur le chef d’un groupuscule d’extrême droite violent aux fantasmes miliciens, qui cherche à faire s’épanouir des business douteux, flirtant pour certains avec l’illégalité. Dans le but de financer les activités de Vengeance Patriote ? Impossible, pour le moment, de l’affirmer avec certitude.
Commentaires (88)
#1
C’est bien connu que les plus grands patriotes sont aussi ceux qui se battent contre les régimes ennemis. Ce sont aussi eux qui cherchent avant tout à faire profiter leur pays de leur réussite…
Oh wait !
Bravo pour l’enquête. Vous avez mis la main dans un sacré panier de
crabessalauds.#2
Bravo. Beau travail d’enquête.
Peut-on espérer que ces découvertes aient un peu de conséquences concrètes pour le bonhomme en question ? Bon, je suppose que le coup de l’ID Google, il doit l’avoir un peu en travers de la gorge. De quoi suer un peu au moins.
#3
Ahah, belle enquête.
C’est ballot en effet cette histoire d’id analytics
#4
Whouah!
Je sens que ça va troller sévère ici…
:popcorn:
C’est des nouvelles plumes à nxi ou c’est juste un article ?
#5
Pour résumer :
Et avec toutes les incohérences, il y a des gens qui y croient ?
#6
#7
Est-ce qu’il se risqueraient à attaquer NextInpact en diffamation et s’attirer les foudres d’un effet Streisand ?
#7.1
Ils s’en mordait les doigt à tous les coups. Pressé de connaître la suite, cela risque d’être croustillant.
#8
“extrême-droite radicale” : le délire de la “giga-méga-droite” devient réel ! Peut-être qu’on a besoin de ces superlatifs car tout ce qui est à droite de Mélenchon est qualifié d’extrême-droite - même le parti de gauche nommé RN. Ah attendez, on me dit dans l’oreillette que les trois auteurs sont de Libération / Slate
Que dire à part ça ? C’est une biographie sans grand intérêt d’un homme dont tout le monde se fout.
#8.1
Tout une enquête, 15min de lecture. Et ça se résume à une attaque gratuite sur les auteurs, sur leur potentielle appartenance politique. Bon, ben s’il n’y a que ça à répondre, c’est que ça doit être un bon article ^^
Plus sérieusement, on ressent trop de parti pris dans la rédaction de l’article, c’est dommage. Trop d’adjectifs de jugement de la part des auteurs. En lisant ici, je m’attends à des faits, c’est ce dont la rédaction nous a habitués. A la rigueur s’il doit y avoir un avis personnel de l’auteur, ça peut apparaitre dans les commentaires. Ici, la partialité nuit à l’intérêt de l’article, je trouve ça dommage. Ce n’est que mon point de vue !
#9
…
On peut acheter des médailles du mérite Nord coréen, et ça, ça vaut largement plus que ces légions d’honneurs remises à des
dictateursdirigeants naturellement aimés de leur population et systématiquement réélus.#10
“Personal branling” ah ok on en est là
#11
@Gom et @CsXmmTNj, vos deux commentaires inutiles ne cherchent qu’à faire une chose : diminuer la gravité des faits, atténuer la réalité et enfin discréditer un journaliste (…partialité ? ou ça ? et l’enquête fouillée et rigoureuse, t’en fait quoi ?)…
C’est d’une si triste banalité, le genre de commentaire que n’importe qui peut voir en milliers d’exemplaires chaque jour sur les RS….
A aucun moment, je ne sens un avis vraiment personnel, juste la répétition écoeurante de mots-clés que l’on nous suggère d’adopter pour être considéré “dans le coup”…
Par exemple, démolir tout ce que l’on croit “de gauche”, qui deviens une insulte à la mode (le fameux “gauchiasse” lancé par MLP sur Quotidien et répété à l’infini par des moutons bêêêêlants, avec des variantes)… Mais dites-moi, les (nombreuses) autres idéologies, tendances et mouvements politiques sont-ils si parfaits ?
Ce n’est pas mon avis, mais jamais il ne me viendrait à l’esprit l’idée de traiter une personne de telle ou telle tendance de “*chiasse”, et pourquoi d’ailleurs ? Le fait d’avoir un avis différent du mien, est-ce vraiment si grave ? Est-ce que le fait d’écouter l’autre et de lui répondre argument après argument plutôt que le ridiculiser me rendra moins humain ?
Est-ce que le fait de lire Libération (ainsi que Le Figaro, l’Express, Le Canard Enchainé, Marianne, et plein d’autres…) est dangereux ? Pour le savoir, il faudrait peut-être commencer à le lire avant de le critiquer, afin d’avoir de vrais arguments solides, basés sur du réel, et pas du n’importe quoi comme on peut le lire trop souvent ici, et partout ailleurs…
Pour moi, cet article est (comme souvent ici) remarquable, dans le sens où il présente des faits réels, que chacun peut vérifier, il permet de soulever l’énorme toile de bullshit que le personnage a tissé autour de lui et d’entrevoir la réalité, réalité qui, comme les plus sages d’entre nous le savent bien, sera toujours l’objet de déni au profit de ceux qui aiment l’“arranger” à leur sauce, histoire de conserver leur pouvoir…
#12
qu’est ce qui a declenche une enquete sur un grand ado qui fait des sites web ?
#12.1
nxi ?
#13
Contrairement à toi, je ne crois pas avoir manqué de respect. Il me semble qu’on a encore le droit de donner son avis ici, pour peu que ce soit fait avec respect : Je n’ai jamais dit que l’article était inutile (comme tu le fais pour parler de mon commentaire). Je n’ai parlé uniquement que de la forme de l’article et ne donnais aucun avis sur le fond puisqu’il semble difficile à contredire.
Tu vois, on serait même presque d’accord sur le fond de l’article, si tu avais pris la peine de me citer de manière plus respectueuse. La différence entre mon comm qui parlait de la forme et celui de mon prédécesseur qui dénigrait gratuitement les auteurs était donc si compliquée à faire ?
En tous cas, merci d’avoir tout mélangé et insulté au passage (je prends ça pour une insulte d’être assimilé à mon prédécesseur, que je critique d’ailleurs de manière ironique, si tu avais bien pris la peine de lire).
#13.1
le droit de donner son avis ici, pour peu que ce soit fait avec respect ….
du moment ‘que ça’ c’est respecter, tu peux !!!
(chacun peut donner SON avis…‘no problem’)
y-a trop de gens qui l’oublie, perso. : SI dès la 1ère phrase y-a “des noms-d’oiseaux”
je lis pas plus en avant (ça m’sufit), surtout si ‘c’est un pavé de 20 lignes’ !
#13.2
Je ne t’ai pas manqué de respect, mais je sais très bien que lorsque l’on veut diminuer la portée d’un article et discréditer son auteur, rien de tel que dire qu’il est “de parti pris” (=“partial”) ou encore “orienté” !
Les mots ont un sens, qui change suivant l’époque et l’ambiance (nauséabonde) du moment : par exemple, @CsXmmTNj en conclut que les auteurs viennent de Libération / slate (preuve ?), donc de gauche, ce qui actuellement sur les réseaux sociaux est équivalent à traiter quelqu’un de bouse immonde, comme si un journaliste “de gauche” (preuves ? Perso je me fout complètement de son idéologie, ou absence de, mais c’est juste histoire de ne rien affirmer sans source) était incapable d’aligner des faits et de pondre un article solide, sourcé et indépendant, en bref aussi valable qu’un article fait par n’importe quel autre journaliste…
Je voulais dire aussi que pour qu’une critique soit pertinente, il faut partir de la réalité et ne pas chercher à diminuer - directement ou indirectement - sa gravité, comme le font beaucoup trop - à mon avis, et ce n’est qu’un exemple - les gens qui commentent les dernières frasques de Trump, qui sont d’une gravité extrême, absolue, quelque soit le point de vue depuis lequel on les regarde.
#14
Belle enquête.
C’est très polémique mais j’espère que vous savez qu’on peut être nationaliste social tout en n’ayant rien à voir avec le nazisme (mot qui contient bien d’autres éléments vu qu’il est lié à l’Histoire) ? Donc que ce raccourci n’est pas automatique mais étayé (et il l’est vu ce qu’on voit sur Street-Press) ?
#15
Contrairement à d’habitude, je peine vraiment à voir ici le lien entre l’article et la ligne éditoriale…
(ok ça montre qu’il y a plein de sites bullshit sur le net et que des personnes mal intentionnées mais néanmoins intelligentes peuvent structurer la désinformation à leur bénéfice. Mais au-delà…)
Et pour être honnête après lecture comme avant, l’existence du sieur m’effleure l’une sans réveiller l’autre (je ne le connaissais pas hier, et je l’aurai sans doute oublié demain. Il y a pires personnes en termes de capacité de nuisance dont s’inquiéter sur notre temps de cerveau disponible).
Mes respects néanmoins pour le travail de récolte d’informations sourcées et la synthèse structurée.
#16
Bravo et merci pour cette enquête
Je trouve l’article équilibré et pertinent.
C’est le genre de profil psychotique paranoïaque typique, qui suit les délires de son époque.. Il y en a toujours eu dans le même genre.
Il ne faut pas les sous-estimer, ils sont potentiellement dangereux. Les mots ont tendance à précéder les actes.
“Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire commettre des atrocités.”
Voltaire
#17
Bravo et top enquête article
#18
L’article est certes à charge car les éléments sont accablants mais le lien avec la ligne éditoriale je ne le voit effectivement pas trop.
Quel est le rapport entre ce monsieur qui à l’air d’inspirer de l’air pour paraitre plus gros et le numérique et les nouvelles technologies. Le fait de commencer par l’histoire Bourgoin ressemble à une technique qui nous permet de raccrocher les wagons à une vieille histoire connue mais cela semble bien artificiel.
Qui est cet homme pour recevoir un honneur pareil ?
Je reconnais la qualité de l’enquête (si mon avis à une quelconque importance d’ailleurs) mais je ne suis pas d’accord sur la place que cette enquête à sur ce site.
#18.1
Idem, je posais la question sur le discord NXi car je n’ai rien compris à la place de cet article ni à la spécificité de la personne. J’ai cru vraiment passer à coté de quelque chose et je me rend compte que non, c’est à mon sens une forme de “hors sujet/digression” de la ligne éditoriale.
#19
Vers 2008-2011, je me souviens d’une vidéo Youtube avec Stéphane Bourgoin qui était si mes souvenirs sont justes, un petit documentaire sur le film “Henry, portrait d’un tueur en série” basé sur la vie meurtrière de Henry Lee Lucas et de son ami Ottis Toole. Le gars disait des choses vraies, mais un commentaire affirmait que Bourgoin est en réalité un imposteur, je n’ai jamais cresé plus loin, visiblement cette personne avait raison.
#20
Belle enquête, merci !
#21
Merci pour cette très bonne enquête !
#22
#22.1
Bien sûr, heureusement !
#23
Beau slogan
#24
Techniquement il me semble que Mein Kampf n’est pas interdit, mais que sa publication doit obligatoirement s’accompagner d’une préface expliquant les crimes nazis. Évidemment je n’ai pas commandé un exemplaire sur leur site pour vérifier si cette contextualisation était présente.
#25
Quelquepart, c’était fascinant et ce, malgré la platitude d’une somme d’actions qu’on pourrait résumer provenir d’une sorte d’éternel adolescent avec trop d’ambitions fantasques et de temps libre. Chouette enquête.
#26
En fait de sacré panier il doit s’agir de trois pelés et un tondu. Un site vitrine et des faux sites pour se faire mousser, ce n’est pas le premier à se faire, c’est à la portée de beaucoup de gens.
Quant au fait qu’il fasse partie de groupuscules d’extrême-droite… J’ai envie de dire, tant qu’ils sont sous contrôle ils ne sont pas fort dangereux (en tant que chasseur parfois je me moque un peu doucement des selfie-avec-des-flingues-kikoulol… qui ignorent comment entretenir une arme). Les paradis fiscaux, la Corée du Nord : pour moi c’est des gens complétement paumés politiquement.
Opinion impopulaire : il est plus nuisible à la société en pratiquant et promouvant l’évasion fiscale qu’en participant à un groupe d’une poignée de gens qui pensent comme lui
#27
Je ne vois pas en quoi la question se pose : comme on l’explique dans l’article on est parti de la censure de vidéos YouTube (ce qui est dans nos sujets habituels) et on a déroulé le fil, jusqu’à trouver un ensemble de site/outils exploitant le numérique autour d’une même personne liée à un groupuscule d’extrême droite. On publie l’enquête qui résulte ce que l’on a trouvé
#27.1
Je me posais les mêmes questions que Swiper, merci pour la réponse :)
#27.2
Merci de ta réponse mais quand tu dis que la question ne se pose pas, est-ce que tu entends que ma réflexion puisse exister quand même ou pas ?
La censure de la vidéo reste anecdotique en proportion du reste de l’enquête. Du coup, à la base c’était pour faire un article du #LeBrief ? et puis quand vous avez cherché vous avez trouvé un sujet différent ?
Ces questions je me les pose juste par curiosité. Mais cela n’entame en rien votre compétence journalistique. Dans ma conception des choses, l’article qui aurait collé à votre ligne éditoriale aurait été “Voilà comment youtube censure les vidéos à la demande de n’importe qui” mais enquêter sur le n’importe qui en question s’éloigne pas mal de l’habitude de la rédaction.
#28
Ouais… mais il génère un peu d’argent quand même et participe à la promotion des néonazis.
Faut voir la taille du groupe et son évolution… J’ai quand meme salement l’impression que les suprémacistes prennent de l’ampleur un peu partout et j’ai carrément pas envie de voir une attaque de l’Assemblée Nationale comme aux States avec le Capitole.
#28.1
Il y a eu une « invasion » par les gilets jaunes, pourtant ce n’était pas des suprémacistes. Il y aurait 1000 à 1500 suprémacistes blancs, c’est largement moins qu’en Allemagne où ils seraient 30k ou aux États-Unis où ils auraient quasiment pignon sur rue.
Ils sont sans doute plus médiatisés, mais ça m’étonnerait que leur nombre soit en explosion.
#29
Oui, et puis l’évasion fiscale ça fait moins de morts qu’un gars qui adhère à ce genre de délire parano et finit par entasser des flingues chez lui par exemple pour faire un carton sur des gendarmes (scénario très pessimiste qui n’arrivera sans doute jamais … oh wait!)
#30
Ce n’est pas une conclusion mais des faits. Il suffit de taper leurs noms dans le moteur de recherche de ta multinationale préférée. Je sais, c’est plus difficile que de lire la propagande pré-mâchée des journalistes.
https://twitter.com/pierre_plottu
*“Journaliste du côté de chez Libé et Slate, a dirigé la rédaction de France-Soir (avant).
Extrême droite/droites radicales en binôme avec @MaskymMace”*
https://twitter.com/antoinehasday
Il a changé sa bio mais on peut lire dans le cache des résultats de recherche :
“Antoine Hasday (@antoinehasday). Journaliste @koriifr/@Slatefr.”
https://twitter.com/maskymmace?lang=fr
“Journaliste, souvent chez @libe et @slatefr - Binôme de @pierre_plottu // capitaine de l’islamogauchisme selon L’Incorrect.”
#30.1
Très bien, merci pour ta réponse, et là j’en viens à mon point principal :
En quoi est-ce un problème ?
#31
“l’optimisation fiscale patriotique” hahahaha
#32
Question d’honnêteté intellectuelle.
#32.1
Donc, si je te suis bien, il faudrait, pour chaque article et sur chaque medium, mettre un avertissement en bas de page disant “Attention danger ! je suis (ou on est) de gauche ! c’est très grave ! Mettez femmes et enfants à l’abri !”.
…Alors que si j’ai bien compris, cette information n’est pas cachée, puisqu’il a suffi a CsXmmTNj une rapide recherche pour le savoir…
…Mais est-ce que les “adeptes”^^ d’autres idéologies / tendances / philosophies / religions / sexualités doivent aussi prendre le temps d’informer leur lecteurs, ou cette transparence absolue doit seulement viser les “islamo-gauchistes” et autres “bisounours bobos-parigos-ecolos” ?
D’ailleurs en passant, quelle est ton idéologie ? J’aimerais pouvoir contrôler tes dires, afin de savoir si tu n’es pas par hasard un dangereux bolchévique, ce qui rend automatiquement tous tes mots suspects et dangereux ?
#33
Quand je lis ce genre d’enquête, je ne regrette pas d’avoir renouvelé mon abonnement récemment; merci
#34
Ils sont de gauche! Tu te rends pas compte? Des gens de gauche chez les journalistes!
#34.1
Bah c’est un pléonasme non ? De base ?
Parce que bon quand on consulte des magazines, pardon, des “journaux” de type Les Echos, on peut rarement parler de journalisme…
(je sors Xd)
#35
@Patch et @Citan666 :
#36
Une piste : https://medias.liberation.fr/photo/1124123-575fce3846ac1ddab1c96691201bab97dfdb74ad.jpg
#36.1
Comme si la Une d’un journal était symptomatique de la position personnelle de tous ses journalistes/pigistes… Comme l’ont dit d’autres lecteurs, tu es libre de penser qu’une enquête se résume à ton analyse de bios Twitter. Mais on a compris le point de vue, merci de ne pas inutilement tourner en boucle
#36.3
Les deux messages suivants sont des réponses à des questions, je ne peux pas répondre aux questions qu’on me pose ?
Mais tu tombes bien car j’avais une question à te poser. Dans un message précédent, tu dis :
C’est donc un pur hasard si l’enquête de ces deux journalistes qui se décrivent comme experts de l’estrème-droate (“Extrême droite/droites radicales en binôme avec @MaskymMace”) est partie d’une innocente censure de vidéos Youtube et a terminé en enquête sur un méchant monsieur d’extrème-droite ?
Désolé je n’ai pas le droit de répondre
#36.2
C’est une fausse piste, vu le contexte du moment : c’était soit “ça”, soit Le Pen.
Même des gens de droite ont appelé à voter pour Macron, de tous les bords en fait.
Même moi, qui est tout sauf un Macroniste, ai voté (et appelé à voter) pour Macron. Sans aucune illusion sur le bonhomme. La suite ne m’a pas contredit…
#37
La CNIL sanctionne le ministère de l’Intérieur pour avoir utilisé de manière illicite des drones équipés de caméras, notamment pour surveiller le respect des mesures de confinement. Elle enjoint au ministère de cesser tout vol de drone jusqu’à ce qu’un cadre normatif l’autorise.
de BFM tv … qui n’est pas ma tasse de thé
La CNIL prend position contre les drones de surveillance. Sa formation restreinte, chargée de prononcer les sanctions, a rappelé à l’ordre le ministère de l’Intérieur pour avoir procédé à des vols de drones équipés de caméras en dehors de tout cadre légal.
Une procédure de contrôle avait été initiée en mai 2020, alors même que plusieurs drones avaient été déployés sur le territoire pour s’assurer du bon respect du premier confinement.
Ce sujet me paraît autrement plus être du ressort de NI que des pseudo articles rédigés par des pseudo journalistes.
NI déconne.
#38
@celui qui se prend pour Robespierre et aux autres du même acabit : vos vociférations et vos anathèmes ne changeront rien au fait que ce type de laïus n’a rien à faire sur NI. Arrêtez de vous donner bonne conscience avec vos commentaires à 2 balles.
#38.1
Je ne suis pas de cet avis, et cela n’a rien à voir avec une quelconque “conscience”, plus à voir avec un certain dénigrement systématique.
J’ai trouvé que ce sujet technologique a parfaitement sa place ici. Il ne représente pas le point de vue du site lui-même, seulement de ses auteurs, qui ont soigneusement enquêté, sourcé et approfondi leur sujet, comme tout journaliste professionnel se doit de le faire.
#39
Bon article, démarche bien expliquée, pédagogique (ou presque) côté OSINT.
Et tant mieux si ça gêne quelques fafs dans les commentaires au passage
Quant au mythe du “journaliste pur” qui serait neutre politiquement… on sait d’où ça vient (de drouate).
NI : continuez comme ça, ces piges (ou invitations, peu importe le statut) sont chouettes et ouvrent un peu les perspectives, tout en restant dans votre ligne.
#40
Merci pour cette enquête !
#41
Merci pour cette enquête
. Même sans le début avec la censure des vidéos Youtube, je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’autres journaux ou l’id google analytics serait sorti 
#42
Je trouve étonnant que certains ne voient pas le lien avec la ligne éditoriale de NI. Ça fait maintenant longtemps qu’il y a des sujets sur le droit, la censure, la désinformation, etc en rapport avec le numérique.
Là on a un personnage médiatique qui a créé de toute pièce sa vie, une enquête publiée en vidéo sur Youtube qui l’a obligé à l’admettre, vidéos qui ont été supprimées suite à l’action d’une entreprise spécialisée dans le domaine et appartient à une galaxie d’autres entreprises actives en grande partie sur le web. Il y a du numérique à tous les étages.
#42.1
#43
Bon on a bien compris qu’étant d’extreme droite, l’article te dérange. Mais un avis sur le fond de celui-ci ? Les faits sont faux ?
#44
L’avantage, c’est que tu te détruis tout seul.
Il est simplement courant que les auteurs fassent état de leurs statuts, fonctions, rédactions auxquelles ils appartiennent…
Et quand il s’agit d’un article d’un extrême sur l’autre, ça prend tout son sens.
#44.1
Le fait de travailler pour un journal dit “de gauche” ne fait pas de toi un extrémiste, je crois que tu devrais un peu mieux te renseigner sur les différentes tendances de ce que les ignorants (et les feignants, qui ne pensent jamais à se renseigner avant de l’ouvrir, la preuve avec ton message) appellent (indistinctement) “la gauche”.
Et en particulier poser les bonnes questions : Pourquoi la gauche est née ? D’où vient-elle ? Qu’est-ce que c’est ? Quel sont ses nombreux courants de pensées ?
Mêmes questions pour ce qu’on appelle “la droite” (et qui fait aussi l’objet d’un dénigrement débile), “le centre”, et autres tendances et idées que l’on se vante d’ignorer, de moquer et de désigner par un vague nom qui ne veut absolument plus rien dire ?
Ben tiens, puisqu’on parle de “la droite”, saurais-tu répondre à cette simple question (c’est une des premières que je me suis posée en 2007, lorsque Sarko est arrivé au pouvoir et a dit texto : “il faut en finir avec le gaullisme”) Quelle est la différence entre un gaulliste, un libéral, un centre-droit et un tenant de “la droite dure” ?
Maintenant essaie de répondre au même genre de questions concernant ce que tu appelles “la gauche” et peut-être alors, sauras-tu faire la différence entre un extrémiste et… tout le reste…
#45
Arrête ta propagande avec tes HS de donneur de leçons.
Tu en es quand même arrivé à citer Sarkozy
PS: le gaullisme est mort avec de Gaulle, pas eu besoin d’attendre Sarkozy.
#45.1
Je ne vois aucune propagande dans ses propos, il appelle plutôt à ne pas avoir une vision binaire et sectaire, ce qui serait en effet bienvenue.
Les attaques ad-hominem sur les journalistes pour détourner le regard de l’article ne sont pas glorieuses, et indiquent qu’il n’y a pas grand chose à redire à l’article.
#45.2
Pas d’attaques, simplement un souci de transparence.
#46
Quelle transparence ca apporterait, exactement?
La seule et unique chose que tu demandes, c’est de foutre les gens dans des cases que tu auras préétablies, pour que ca soit moins fatiguant pour toi, vu que ca t’éviterait de réfléchir à la position de chacun.
#47
Je ne sais pas trop si c’est sérieux ou moqueur, “journaux” entre guillemets, en tous cas pour Les Échos c’est justement un journal plutôt sérieux.
Autant le commentaire de Patch, je veux bienn mais Citan, je ne sais pas trop.
Vu face à qui il était, ça me semble assez normal et bienvenu même. Cela étant dit, les lecteurs de Libération sont tellement plus susceptibles d’avoir voté Macron en 2017 plutôt que Le Pen, ça m’étonnerait que cette Une ait fait quoique ce soit d’autre que de rappeler l’évidence pour quelqu’un de raisonnable.
#48
Bonjour,
Ces trois journalistes de Libé/Slate accusent un mec de délit d’opinion. On a plaisir à lire NextInpact pour y trouver autre chose. Laissez-donc ce genre de pige à Rebellyion ou La Horde. Ce n’est pas compatible avec la ligne éditoriale que nous espérons soutenir par nos abonnements.
Cordialement.
#49
Très bon article
#50
foutre les gens dans des cases que tu auras préétablies
Arrête de fantasmer, je n’ai rien établi du tout !
pour que ca soit moins fatiguant pour toi, vu que ca t’éviterait de réfléchir à la position de chacun.
Les attaques personnelles en disent long.
#51
Parfaitement d’accord avec ce commentaire.
Je suis plus que tout attaché à la liberté d’expression, et NI fait ce qu’il veut.
Toutefois, ce n’est pas ce que j’en attends. Si ce genre d’articles devait se généraliser, je reconsidèrerai mon abonnement. Il y a d’autres sources d’informations pour ce type d’enquête. Mais je comprends, bien sûr, que des articles de ce genre attirent de nouveaux lecteurs, au risque de s’égarer.
#52
Alors pquoi tu cherches à tout prix à foutre tout le monde dans des cases que tu auras préétabli (suffit de te lire pour pouvoir largement l’affirmer)?
Ce n’est pas une attaque personnelle, mais une constatation, vu que comme je le disais suffit de te lire…
Sinon, tu fais comment pour ranger des gens comme Jupiter, qui affirme depuis longtemps être centriste mais dans les faits a un discours et une politique très à droite (voire extrême droite sur un certain nombre de sujets)? Ca ne te provoque pas des bugs?
#53
Ah bon ? Bizarre… moi j’ai l’impression que ce sont plutôt les auteurs de l’enquête que l’on accuse de délit d’opinion (“au secours ils ont publié dans Libé/Slate”).
#53.1
Je te renvoie au commentaire de superfougere qui, je pense, a résumé le sentiment d’un certain nombre d’abonnés qui ne s’y retrouvent pas avec cet article.
#54
Première fois qu’un article de NXI me pousse à réagir dans les commentaires. Et pourtant je suis votre média depuis les premiers jours de PCInpact.
Ce que je trouve dommage c’est que le fond est bon. Il y a une enquête avec des données sourcées et une problématique intéressante. Mais la forme ne correspond pas du tout à ce qu’on trouve d’habitude dans vos articles. L’objectivité qui caractérise votre ligne éditoriale depuis des années manque cruellement dans le texte. Certes, le journaliste a le droit d’avoir ses opinion, ses convictions, ses tendances, mais là elles transparaissent beaucoup trop ce qui laisse un arrière goût désagréable à la lecture de l’article : le plan rationnel est effacé par le plan émotionnel.
J’espère vraiment qu’il ne s’agit pas d’un changement volontaire, prévu pour durer. Personnellement, c’est le genre d’article qui m’a fait fuir un certain nombre de sites ; et à part NXI, où trouverai-je de l’information objective et de qualité concernant les nouvelles technologies ?
Voilà, je termine en précisant tout de même qu’il ne s’agit en aucun cas d’une agression envers les auteurs/le journal/la communauté (le problème des commentaires écrits c’est que l’interprétation du ton est laissée à la discrétion du lecteur).
#55
Encore une fois, je ne range personne nulle part. Ce n’est même pas le sujet.
Je vais faire simple pour essayer d’être compris: j’aurai aimé connaitre, dans le cadre de l’article, le nom des journaux pour lesquels travaillent des gens qui écrivent un article à portée politique, sans que l’info me parvienne dans les commentaires.
Quant à Macron, je ne vois pas ce qu’il vient faire là. Cesse tes injonctions. Tu oublies même qu’il a été ministre d’un gouvernement PS. Pourquoi des bugs? J’en ai rien à faire.
#56
Oui, et?
Moi je n’aime pas les articles sur les traitements de texte, mais je fais pas une fixette sur le fait que c’est le 4e article du genre et foutre la pression pour que ça cesse immédiatement.
Au passage refais un tour des 77 coms, tu dis “certains”, moi je te réponderai que “la plupart” ont apprécié l’investigation.
Allez,
#57
Lol… La ligne de NextInpact n’a jamais été neutre, il y a clairement eu des prises de positions relativement tranchées dans le passé (pro-neutralité du web, contre la multiplication du recours au filtrage, etc).
L’article en lui-même expose surtout des faits.
La marque de fabrique de NextInpact c’est surtout ça, des articles étayés avec des informations fiables.
Qu’est-ce que ça aurait changé ? De nombreux journalistes sont passés par plusieurs journaux dans leur carrière ou travaillent avec plusieurs journaux lorsqu’ils sont pigistes.
On a affaire ici à un article qui fait parti du contenu éditorial de NextInpact, pas à une tribune (qui elle n’engage par la rédaction et indique en quelle qualité les auteurs s’expriment).
#58
Des prises de position sur des sujets liés à la tech, et avec à chaque fois la construction d’un raisonnement pour expliquer ladite prise de position. Il ne s’agissait pas d’idéologies politiques abordées sous l’angle de l’opinion.
Encore une fois, je comprend parfaitement qu’on puisse apprécier l’article, surtout s’il rejoint les idéologies auxquelles on croit. Cela ne correspond simplement pas à l’approche que j’aime trouver sur NXI, et que je soutiens par mon abonnement.
#58.1
Je vois pas en quoi cet article est différent. Il part de la tech (censure de vidéos Youtube) et parle d’un entrepreneur principalement actif dans le domaine du numérique. Il ne parle pas de l’idéologie des journalistes et celle de Lucas S. est développée parce que certaines de ses sociétés ont un rapport direct avec celle-ci.
Lorsque NextInpact prend position contre l’usage des drones de surveillance sans autorisation, contre la multiplication des lois visant à contrôler le numérique ou épingle la gestion du mécanisme de “copie privée”, etc, c’est (1) une opinion et (2) déjà complètement politique. Si tu regardes le programme des différents parties, tu vas vite voir que la ligne de NextInpact est en franche opposition avec certains…
#59
Bon voyage à toi.
Personne ne fout de pression à qui que ce soit. NI peut bien faire ce qu’il veut, je ne m’arroge aucun droit.
Je ne suis pas sûr que 77 coms représentent l’avis de 8000 abonnés. Vu l’accueil réservé aux avis dissonants, je comprends ceux qui s’abstiennent.
#60
Ne retournes pas la question: nous avons principalement des avis positifs brefs, quelques avis mitigés, et 3 à 5 lascards qui vont déverser jusqu’à 8 coms sur cette news qui affiche dès le titre que ça va pas leur plaire.
Si tu comprends ceux qui s’abstiennent, essaie aussi STP.
#61
Tu as raison, vive la pensée unique. Il s’agit d’un excellent article. J’ai eu l’impression de vivre le voyage de Hoyos en Bolivie.
#62
Laisse tomber, le seul moyen d’avoir raison avec lui, c’est d’être d’accord avec lui.
#63
Cette boite n’a rien d’une legaltech. Ce n’est pas parce qu’Eternos utilise le terme comme buzzword pour appâter des pigeons que vous devez faire de même dans le titre - ça éclabousse le secteur français de la legaltech qui bien heureusement n’a rien à voir avec ces pratiques.
#63.1
Y a des guillemets quand même. :)
#64
Je ne comprends pas bien ta phrase mais je ne demande à personne d’être d’accord avec moi. J’exprime un avis. Point barre.
Je sais que ce type de contenu plait, dans l’ensemble, à la majorité des abonnés.