Installer simplement Arch Linux, c'est possible

Sans passer par Manjaro

Installer simplement Arch Linux, c’est possible

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Arch Linux est une distribution qui a de nombreux adeptes. Elle bénéficie de son fonctionnement en rolling release, mais aussi de l'image d'un système que l'on adapte à ses besoins, en faisant les choses soi-même, dès l'installation. Ce qui la rend complexe aux yeux de certains. Mais on peut trouver des compromis.

Lorsque l'on parle de distributions Linux exigeantes, dans le niveau de connaissances de tels systèmes qu'elles demandent, on pense assez rapidement à celles qui sont le plus restées « old school » telles que Gentoo ou Slackware. Mais Arch Linux est aussi régulièrement cité, notamment du fait de son processus d'installation.

Appréciée pour ses mises à jour constantes (rolling release), sa grande communauté et sa fiabilité, perçue comme une alternative aux blocs que constituent Debian ou Red Hat, elle s'est rapidement fait distancer par certaines de ses dérivées comme EndeavourOS ou Manjaro, qui ont opté pour une approche plus « user friendly ».

Pourtant, les développeurs de l'écosystème Arch ont fait des efforts, développant des outils tels qu'Archinstall, qui vient de passer en version 2.3. L'occasion de voir s'il est réellement simple de l'installer par ce biais.

Arch Linux : pour les amateurs de travaux manuels

La documentation d'Arch Linux est claire : sa procédure d'installation n'est pas clé en main. Il faut tout y faire soi-même, de la configuration du clavier à celle du stockage, du réseau, en passant par les paramètres des dépôts ou du démarrage. Tout ce qui est en général simplifié se fait ici sous la forme de commandes indépendantes.

Pour certains, c'est mieux ainsi. En effet, l'utilisateur sait ce qu'il fait, comment il le fait et ce qu'il décide. Rien ne lui est caché sous prétexte d'une simplification. La documentation va même plus loin, expliquant comment procéder à une installation via SSH, iSCSI, hors-ligne ou dans la perspective d'un environnement Docker

Plusieurs distributions se sont ainsi présentées ces dernières années comme proposant du « Arch Linux pour les nuls », cherchant à garder ce qui plait dans la distribution, mais en masquant ce qui empêche son succès auprès du plus grand nombre. La plus connue est sans doute Manjaro, qui est même disponible pour Raspberry Pi. EndeavourOS s'est aussi fait un petit nom ces dernières années avec une patte différente qui trouve son public.

Archinstall : un simple outil Python

Mais comment faire pour permettre à ceux qui veulent découvrir Arch Linux de le faire par étape ? La réponse est Archinstall, un outil Python, en ligne de commandes, qui pose différentes questions à l'utilisateur, génère un fichier de configuration et l'utilise pour procéder à l'installation du système.

Le projet est né il y a deux ans et vient de passer en version 2.3.0. On note d'ailleurs qu'il a subi de nombreuses évolutions importantes depuis le début de l'année, preuve d'un intérêt croissant.

Pour installer Arch Linux via Arch Install, il suffit de démarrer votre machine sur l'image ISO, puis de taper :

archinstall

Par défaut, le clavier sera configuré en QWERTY tapez donc qrchinstqll). La version présente sur l'image est la 2.2. Si votre connexion internet est déjà active, vous pouvez la mettre à jour via les dépôts :

pacman -Sy
pacman -S archinstall

Mais la 2.3 n'y est pas encore proposée, on peut alors la récupérer depuis le dépôt GitHub :

pacman -Sy
pacman -S git python-pip

pip uninstall archlinux
git clone https://github.com/archlinux/archinstall
git checkout v2.3.0

python setup.py install
archinstall

Et si jamais vous voulez profiter d'un clavier français (AZERTY) pour ces différentes étapes, tapez :

loadkeys fr

Installer Arch Linux : quelques minutes suffisent

Les premières questions portent sur la configuration du clavier, du pays, puis du périphérique de stockage à utiliser. Si des partitions sont déjà en place, vous pouvez choisir de toutes les effacer ou de gérer les choses de manière plus précises. Plusieurs systèmes de fichiers sont proposés : btrfs, ext4, xfs et f2fs. Si vous le désirez, un mot de passe pourra être indiqué pour chiffrer le périphérique de stockage et le rendre illisible à froid (machine éteinte).

Ensuite il vous sera demandé un nom d'hôte réseau, un mot de passe root (pouvant être laissé vide pour désactiver le compte). Vous pourrez alors créer l'utilisateur principal (avec droits sudo) et des comptes annexes. Plusieurs typologies d'installation sont proposées, correspondant à des profils : desktop, minimal, server ou xorg.

  • Arch Linux Install
  • Arch Linux Install
  • Arch Linux Install
  • Arch Linux Install
  • Arch Linux Install
  • Arch Linux Install

Nous avons opté pour server, il nous est alors proposé d'installer différents outils : Cockpit, Docker, des serveurs HTTP, MariaDB, PostgreSQL, SSH ou Tomcat. Même chose pour le serveur audio : pipewire, pulseaudio ou aucun. Pour le noyau Linux il peut être classique, LTS, Zen ou renforcé (hardened). 

Seuls les paquets de base seront installés, vous pouvez néanmoins préciser ceux vous que désirez spécifiquement, ou procéder à leur installation plus tard. Enfin, il faut indiquer l'interface réseau à utiliser, la méthode d'attribution de l'adresse IP (statique ou DHCP) et la zone horaire (Europe/Paris en France, UTC par défaut).

Le script constitué sera alors affiché puis appliqué, l'installation elle-même ne prend que quelques minutes, selon les paquets demandés, la rapidité de votre système et de votre connexion. Lorsque tout est terminé, redémarrez. Notez que vous pouvez créer votre propre script d'installation et directement l'utiliser :

archinstall --script nom_du_fichier

Commentaires (21)


L’installer, oui : c’est possible de le faire facilement.



Mais la tenir à jour, l’entretenir et la dépanner, même si ce n’est pas dur non plus, c’est qu’on va distinguer les gens réellement compétents de ceux qui sont incapables de se dépatouiller !



Arch, ça se mérite, qu’on le veuille ou le déplore.



Note pour l’usage de pacman : on peut combiner les deux commandes en une seule avec pacman -Sy archinstall, qui revient exactement au même que les deux commandes séparées, mais fait tout en une seule fois.



Et peut-être que conseiller la commande loadkeys fr dès le début serait mieux, histoire d’éviter d’avoir à penser en QWERTY pour taper archinstall et les autres commandes (surtout handicapant pour retrouver le trait d’union, notamment si on a un clavier sans pavé numérique)…



(reply:1914834:Trit’)




“Tout lire avant, faire après” ;)


+10000 pour Arch. J’y suis pour les choix possibles, pour l’instant aucune distro majeure ne fait le poids.
TL;DR: Arch say tro bien ! vazy qu’tu l’install !



Par contre, effectivement comme mentionné par @Trit’, il y a des contrepartie. ( Dire que que ça se mérite est trop prosélyte à mon goût ).
Mais ce qui est sûr, c’est que dans le fonctionnement quotidien, il y aura d’autres choix à faire qui ne sont pas triviaux. C’est une des raisons majeures pour lesquelles la plupart de le communauté Arch ne soutien pas les installeurs « aidant ». Cela ne fera que retarder les choix complexes et la nécessité de connaissances techniques pour les faire.



M’enfin, pour une fois qu’on parle d’Arch, ne soyons pas bégueule !


Le souci c’est qu’il n’y a que très peu de distributions populaires en rolling release et sans trop de complexité. Manjaro permets quand même d’avoir quelque chose d’assez accessible (et Antergos en son temps), mais il n’y a pas tellement de choix dans les distributions séduisantes pour le grand public.


Comme cela a déjà été précisé, le problème, ce n’est pas l’installation, c’est le maintien en vie.



Le problème de l’installateur castré, c’est que cela risque d’attirer des personnes qui n’ont pas l’arrière-plan technique nécessaire.



Antergos ? Elle souffrait de plusieurs problèmes : son installateur foiré la moitié du temps, l’imposition des dépôts tiers sur les dépôts officiels.



Il y a le projet EndeavourOS qui a pris le relai en utilisant Calamares et surtout en respectant les normes techniques d’Archlinux.



Manjaro, c’est la Ubuntu d’Archlinux. Une simplification de la maison mère sans chercher à réinventer la roue sur le plan de l’interface utilisateur par contre.


Attention, il ne faut jamais utiliser l’option y sans l’option u de pacman -S. Donc plutôt que :



pacman -Sy
pacman -S archinstall


Il faut faire :



pacman -Syu archinstall


La raison est que les paquets n’ont généralement pas de dépendance avec des versions exactes, donc l’installation ou la mise à jour d’un paquets, sans mettre à jour tous les paquets, peut casser le système (même dans une installation live).



Ça serait vraiment bien de mettre à jour l’article dans ce sens, sinon ça pousse à de mauvaises pratiques (jusqu’à ce que quelqu’un mette à jour curl sans mettre à jour pacman).



De plus, archinstall 2.3.0 semble être dispo sur Pypi : pip install archinstall==2.3.0


Merci de cette précision. Je ne le répète jamais assez sur le forum FR :-)



SuXiNeTTe a dit:


Dire que que ça se mérite est trop prosélyte à mon goût.




« Prosélyte » : inciter à adopter (dans le sens de ton commentaire).



Hmm… Non. Je ne fais pas de prosélytisme pour Arch, ici. Au contraire, je mets en garde ceux qui voudraient se lancer dedans en s’imaginant que ce sera aussi facile à gérer qu’une Ubuntu, voire une Debian. C’est pas le cas.
Même si la plupart du temps, un simple pacman -Syu quotidien (voire hebdomadaire si on veut pas se farcir les MAJ tous les jours), éventuellement suivi d’un redémarrage parce que le noyau a été mis à jour ou un programme a forcé la régénération des initramfs, suffit, il peut arriver qu’il faille procéder à des interventions complémentaires pour éviter de se retrouver avec un système boîteux (couper et charger des services parce que le paquet pour CUPS a été changé pour un fork mieux maintenu que la version d’Apple, forcer la réécriture de fichiers déjà présents pour éviter un message d’erreur pour la mise à jour d’un paquet…). Il faut aussi penser à vider de temps en temps le cache des paquets téléchargés pour ne pas avoir sa partition / remplie à fond (si on a été un peu chiche sur sa taille, et qu’on a créé une partition /home séparée). Et ça, c’est sans parler des fois où un paquet ne fonctionne plus après mise à jour, malgré les tests faits avant la publication dans le canal stable (X qui ne se lance plus après une MAJ de Mesa et un redémarrage, c’était pas mal, ça ! Obligé de rétrograder Mesa en version antérieure et bloquer ses MAJ en attendant une version corrigée, c’est pas à la portée de n’importe qui qui se contente d’utiliser Mint pour lire ses e-mails).



Faut donc se renseigner un minimum et avoir le réflexe d’aller regarder sur le site, le forum et le bugtracker des paquets eux-mêmes en cas de pépin.


Je n’ai rien contre la distribution, et c’est toujours une bonne chose que d’avoir simplifier son installation. Cela étant sa complexité à l’usage la réservera toujours à un public d’ingénieurs ou de passionnés, pouvant prendre du temps pour résoudre les problèmes inhérents à toute rolling release. Et c’est là tout le problème de ces distributions qui promettent la dernière version dispo des logiciels : un tel schéma de fonctionnement n’est ni acceptable ni souhaitable en entreprise.


a noter que c’est la distrib sur laquelle est basé l’OS de la console Steam Deck de Valve: SteamOS 3.0 (Arch Linux et KDE Plasma 5).
Valve recommande d’ailleurs aux devs de jeux vidéo d’utiliser Manjaro KDE pour tester leur jeux s’ils n’ont pas un kit Steam Deck.



source: https://partner.steamgames.com/doc/steamdeck/testing#:~:text=We%E2%80%99re%20going%20to,for%20system%20support



(reply:1914874:Trit’)




Finalement, est-ce que tu recommanderais ArchLinux pour un usage pro de tout les jours ? (Mail, Web, LaTeX, Data processing, developpement …).



Je suis sous Fedora, mais j’avoue que certains aspects de la rolling release m’intéresse (mais que le coté “simple” de Manjaro m’ennuie). Ah oui, des retours sur la compatibilité avec les dGPUs Nvidia ?


Mon portable Asus avec une 1050GTX a eu les drivers Nvidia installés sans soucis par Manjaro lors du setup Initial. Fedora n’avait jamais réussi à le faire auparavant, j’avais écran noir ou freeze.



Je suis aussi actuellement majoritairement sous Fedora, mais Manjaro me séduit de plus en plus et la rolling release a aussi un certain confort pour éviter l’upgrade de versions majeures qui peuvent parfois mal se passer (mon HTPC n’a jamais réussi à finaliser l’upgrade Fedora 34 depuis 33, résultat il est passé sous Manjaro là où mes autres machines n’ont pas eu de soucis…).



SebGF a dit:


Mon portable Asus avec une 1050GTX a eu les drivers Nvidia installés sans soucis par Manjaro lors du setup Initial. Fedora n’avait jamais réussi à le faire auparavant, j’avais écran noir ou freeze.




Je connais ça. Bon, ça demande juste de modifier une ligne dans /etc/X.org mais il faut le savoir. (Quoique la doc dans les dépôts non-free est assez claire sur ce point).




Je suis aussi actuellement majoritairement sous Fedora, mais Manjaro me séduit de plus en plus et la rolling release a aussi un certain confort pour éviter l’upgrade de versions majeures qui peuvent parfois mal se passer (mon HTPC n’a jamais réussi à finaliser l’upgrade Fedora 34 depuis 33, résultat il est passé sous Manjaro là où mes autres machines n’ont pas eu de soucis…).




C’est également une de mes raisons. La “stabilité” m’importe aussi. Autant mettre les mains dans le cambouis comme en parle Trit’ ne me pose aucun soucis. Mais par contre, si la fréquence des problèmes est trop élevé ça peut me poser problèmes pour le boulot de tout les jours.



BlackLightning a dit:


Je connais ça. Bon, ça demande juste de modifier une ligne dans /etc/X.org mais il faut le savoir. (Quoique la doc dans les dépôts non-free est assez claire sur ce point).




Si je ne dis pas d’âneries, Fedora est passée à Wayland donc le fichier X.org n’a plus lieu d’être.


Avec KDE, je crois que c’est pas encore le cas. En tout cas, je suis bien encore sous X.org.


BlackLightning

Avec KDE, je crois que c’est pas encore le cas. En tout cas, je suis bien encore sous X.org.


C’est ptet que sous Gnome en effet. Linux est ma maison de coeur mais ça fait des années que j’ai plus de machine sous Linux (j’ai plus vraiment de PC à la maison depuis que je ramène celui du boulot sous Windows) donc je suis tout ça de loin. Le pingouin me manque.


jpaul

C’est ptet que sous Gnome en effet. Linux est ma maison de coeur mais ça fait des années que j’ai plus de machine sous Linux (j’ai plus vraiment de PC à la maison depuis que je ramène celui du boulot sous Windows) donc je suis tout ça de loin. Le pingouin me manque.


En effet, sous GNOME, c’est bien Wayland par défaut, mais tu peux encore passer à X de mémoire (en tout cas sous Arch, c’est le cas).



Pour faire écho à ton sentiment, j’ai été éloigné de Nux pendant un bon moment (5 ans environ), j’ai encore les 2 pieds dans Win, mais mon métier évoluant vers l’ops, Linux me semblait être de plus en plus logique (même si c’est possible de faire la même chose sous Windows, merci WSL).



Et assez bizarrement, après avoir testé Ubuntu et Fedora (ça faisait + de 5 ans que je n’avais pas remis les pieds sur un desktop Linux, à part celui de mon fils) je trouvais le tout lourdingue et rempli de logiciels dont je n’avais pas envie.



J’ai donc testé Arch, pas pour dire “moi j’ai Arch”, non, juste parce que c’était la dernière distrib avec laquelle j’ai tourné (et avec laquelle j’ai aussi divorcé d’avec le desktop Linux) et que parce que de par nature, j’aime construire un OS, pas avoir un truc déjà tout fait.
Bien m’en a pris, mais je dois t’avouer que j’ai failli prendre une douche froide, tant les bugs, légers certes, sont encore nombeux et parfois inrésolvables, faisaient renaître en moi ces jours froides et grises de frustration qui m’ont peu à peu, fait revenir sous WIndows.



Alors oui, on peut être frustré par Windows pour plein de raisons, mais il n’empêche que la finition des OS Linux est encore loin de celui atteint par l’OS de Redmond (considérations philisophiques et historiques mis de côté, je fus ancien militant du LL^^).



Mais, on sait où on mets les pieds, on s’y attends forcément. Comme c’est ma machine de taf je ne vais pas m’amuser à installer autre chose de citôt.



BlackLightning a dit:


Finalement, est-ce que tu recommanderais ArchLinux pour un usage pro de tout les jours ? (Mail, Web, LaTeX, Data processing, developpement …).




Je ne peux répondre que pour un usage bureautique et Internet à la maison au quotidien, où elle est parfaitement adaptée (en tout cas, si on accepte de lancer une commande de mise à jour des paquets au moins une fois par jour, voire par semaine au pire). Elle le serait d’autant plus que les nouvelles versions des logiciels sorties en amont sont disponibles très rapidement dans les dépôts (en 24, 48 heures maxi), ce qui est intéressant pour le suivi des correctifs de sécurité.




BlackLightning a dit:


Je suis sous Fedora, mais j’avoue que certains aspects de la rolling release m’intéresse (mais que le coté “simple” de Manjaro m’ennuie). Ah oui, des retours sur la compatibilité avec les dGPUs Nvidia ?




Tu sais qu’avec Linux, AMD est à préférer autant que possible. Avec Nvidia, si on veut utiliser le pilote propriétaire sur Arch, il faut connaître à la fois la génération de GPU et la date d’EOL de cette dernière (au-delà, plus le choix, il faudra se rabattre sur Nouveau). Avec ça, ça permet de savoir quel paquet correspondant à quelle génération exactement il faut installer, et selon les noyaux installés sur Arch (linux ou linux-lts ?), prendre le paquet nvidia{,-lts} ou nvidia-???xx{,-lts} correspondant.



À l’époque où j’avais une GeForce 210 (bloquée aux pilotes en version 340.xx), comme j’avais les deux noyaux Linux mainline et Linux LTS, j’avais cependant dû passer à Nouveau quelques mois avant la fin de la prise en charge des versions 340, car le mainteneur du paquet correspondant n’avait plus de matériel correspondant depuis longtemps afin de tester si tout passait bien, et il faisait donc ses corrections en aveugle dans une machine virtuelle. Résultat : alors que le paquet des pilotes propriétaires devait être mis à jour à chaque MAJ du noyau, ça commençait à dérailler… Il a donc décidé d’abandonner la maintenance des paquets nvidia-340xx. Pour moi, ça n’avait pas posé tant de problèmes de passer sur Nouveau ensuite, mais je connais des utilisateurs (coucou, burn2 !) qui ont souffert de ce passage forcé ; sachant que toutes les distributions ont ensuite fait de même, Arch n’ayant été que la première à lâcher les pilotes proprio Nvidia pour les GPU bloqués en version 340.xx.



(reply:1915038:Trit’)




Merci Trit’. Je sais qu’AMD est à préférer, mais lors de mon dernier achat, MSI n’avait pas encore sorti des portables avec GPU AMD. Et malheureusement certains de mes codes de calculs utilisent CUDA (développement avec des collègues qui ne jure que pas CUDA), TensorFlow aime aussi les GPUs Nvidia. Mais oui, le prochain portable (quand ?) sera du AMD pour sûr.
D’ici là je vais tester Arch sur l’autre disque de la machine. Histoire de retourer à Fedora en cas de soucis.


sinon en rolling fiable y a OpenSUSE tumbleweed…
je sais je radote, mais elle mérite mieux que la notoriété actuelle



les releases sont tous les 1 ou 2 jours sous forme de snapshots validé via https://openqa.opensuse.org/.



et si jamais un gros soucis passe au travers y a moyen de faire un rollback via snapper vers le précedent snapshot btrfs


Hmm les distribs basées sur arch :
j’avais ressorti du placard une vieille VM manjaro un truc du genre, après +18 mois de sommeil.
Elle a booté impec’, oui…
Mais après un simple pacman -Syu + reboot, je ne l’ai jamais, mais jamais revue… :mdr:
(trop de sauts de màj qui ont dû casser pacman lui-même, j’imagine..)
Je fais ça avec une debian, centos ou ubuntu, jamais ça arrive !
Ca a fini direct en clic droit, delete from disk. Et basta !
Dommage, Manjaro, elle était est vraiment bien. :ouioui:


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